Un petit test sur les matières organiques

Entre 4 °C et 60 °C, nous entrons dans une zone moins sécuritaire pour les aliments, parce qu’à cette température, les bactéries se multiplient rapidement. Il est donc préférable de ne jamais laisser un plat traîner sur le comptoir trop longtemps avant de le réfrigérer (sous 4 °C) ou de le congeler (sous -18 °C). C’est un petit geste simple qui nous permet d’éviter le gaspillage et les intoxications.

Les feuilles mortes sont des matières organiques qui peuvent être compostées à même le terrain. Plusieurs municipalités les acceptent dans le bac brun ou dans la collecte de résidus verts. Encore plus facile, laissez les feuilles au sol ou broyez-les avec la tondeuse. Elles se décomposent tranquillement et nourrissent les sols gratuitement.

Bonne nouvelle ! En 2023, le Québec a officiellement dépassé son objectif de 60 % de recyclage des matières organiques. Nous avons atteint 64 %, ce qui représente plus de 2,9 millions de tonnes détournées de l’enfouissement.

Les mouches adorent la chaleur, l’humidité et les odeurs fortes. En gardant le bac à l’ombre, au frais, vous rendez leur séjour beaucoup moins invitant. Pour les restes de viande ou de poisson, la meilleure solution est de les congeler et de les sortir uniquement le jour de la collecte. Ainsi, non seulement les petites mouches n’auront pas le temps de s’installer dans le bac, mais les mauvaises odeurs non plus.

Même lorsqu’ils sont certifiés compostables, certains sacs prennent beaucoup plus de temps à se dégrader et peuvent compliquer le travail des installations de traitement. Il est donc important que ces sacs soient utilisés selon les directives municipales. Par contre, les sacs en papier, le papier journal ou les boîtes de carton restent d’excellentes options pour remplir votre bac brun… Mais pour un compost optimal, y déposer uniquement les matières compostables, c’est l’idéal !

La mention « meilleur avant » indique simplement la période pendant laquelle un aliment est à sa qualité optimale, et non à quel moment il devient mauvais ou dangereux. S’il a été bien conservé, il peut encore être consommé après cette date. Avant de le mettre au compost, prenez le temps de le regarder, sentir et goûter. Plusieurs aliments restent parfaitement bons longtemps après la date « meilleur avant ». Avant de tout jeter, donnez-leur une chance… et économisez de l’argent.

Planifier les repas, conserver correctement les aliments et maximiser leur utilisation (par exemple : en cuisinant les restes) réduisent considérablement le gaspillage alimentaire et les émissions de gaz à effet de serre associées à l’enfouissement. Avec un peu d’organisation et quelques bonnes habitudes, c’est possible de se nourrir intelligemment tout en économisant de l’argent.

C’est simple, tout ce qui se mange ou qui fait partie de quelque chose qui se mange comme le noyau d’avocat, la pelure de patate et les coquilles d’œufs, peut aller dans le compost. Nos restants de table ou même de la viande et des os, tout va dans le bac brun. Nous pouvons aussi y mettre du papier et du carton souillé non ciré, comme une boîte de pizza, et nos résidus de jardin (sauf les branches).