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  • MaisonContenu partenaire11 décembre 2025

    Se débarrasser des résidus domestiques dangereux, c’est dangereusement simple

    Des fonds de peinture sèche, de vieilles piles dans un fond de tiroir qui ont connu une autre vie dans une télécommande, un nettoyant qui sert à… quoi déjà? Oui, nos maisons, garages et cabanons abritent mille et un résidus domestiques dangereux (RDD).

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    Trent haaland Xe o Lw CUC1 I unsplash

    Puisqu’ils contiennent des solvants, des métaux lourds et/ou des produits chimiques qui peuvent polluer l’eau et les sols ou même causer des risques d’incendie dans les camions de collecte, les RDD doivent terminer leur parcours au bon endroit. Voici comment bien les repérer et s’en débarrasser en toute sécurité.

    Repérer les RDD en un coup d’œil

    Même s’ils réussissent parfois à nous passer sous le nez pendant des années, plusieurs produits considérés comme des RDD sont aisément repérables une fois que nous nous décidons à en faire l’inventaire.  En effet, bon nombre d’entre eux comportent un pictogramme sur leur emballage, comme ceux-ci :

    Bref, si les produits présentent un danger pour l’humain, ils sont aussi néfastes pour l’environnement s’ils sont jetés à la poubelle, dans le bac bleu ou dans le bac brun.

    Des astuces pour réduire les RDD

    Bonne nouvelle : la gestion des RDD n’est pas un travail à temps plein…  surtout quand nous les regroupons tous au même endroit. Pour y parvenir, inaugurons un nouveau bac : celui à RDD. Accumulons-y piles, ampoules, petits contenants de peinture et vernis, etc., et lorsqu’il déborde (bon, idéalement, un peu avant), rendons-nous au point de dépôt officiel.

    Par ailleurs, il est bel et bien possible de réduire la quantité de RDD que nous consommons. Il s’agit parfois de réfléchir un peu avant de passer à la caisse : existe-t-il une solution de rechange plus écoresponsable à un produit X ou Y? Pensons à l’antisudorifique en bâton plutôt qu’en aérosol ou encore aux piles rechargeables au lieu de celles jetables, par exemple. À grande échelle, ces petits gestes peuvent faire une différence notable.

    Que faire avec nos RDD?

    Au moment voulu, l’écocentre le plus près nous accueillera à bras ouverts avec nos mains pleines. Plusieurs détaillants offrent aussi de récupérer certains RDD, comme la plupart des quincailleries pour les lampes fluocompactes et les peintures. Aussi, bon nombre de commerces qui vendent des items à piles proposeront la récupération. Sinon, surveillons les collectes organisées par la ville, à la bibliothèque municipale par exemple. Les organismes responsables de la gestion des RDD, comme la peinture les huiles et antigels usagésles piles et batteries et les lampes au mercure se chargeront de la suite. 

    Qui l’eût cru? Une deuxième vie à nos résidus  

    Même si la plupart d’entre nous ont acquis de bons réflexes en matière de récupération et de compost, il reste encore du chemin à faire du côté des RDD. Certaines cibles de récupération fixées par RECYC-QUÉBEC sont tout juste atteintes, dont celles concernant les piles et batteries. Le pourcentage de récupération des piles rechargeables est de 35 % seulement et de 41 % pour les piles à usage unique. Même son de cloche pour les contenants de peinture vides. D’ailleurs, certaines de ces cibles de récupération affichant pour l’instant un taux de récupération relativement bas augmenteront dans les prochaines années et nous devrons redoubler d’efforts pour les atteindre.

    Curated lifestyle K4r Mi UKYVOU unsplash

    Car oui, une grande partie des RDD peut être recyclée ou revalorisée. La peinture récupérée, entre autres, est triée, filtrée et transformée en nouvelle peinture toute fraîche, comme le fait la marque Boomerang au Québec. Qui aurait dit que votre vieux gallon de beige « plate » pourrait devenir la star d’un nouveau salon?

    Et les piles? Elles renferment des métaux comme le lithium, le cobalt et le nickel, qui peuvent être recyclés.

    Au final, mieux gérer ses RDD grâce aux outils de recherche, aux points de dépôt et aux services de collecte permet non seulement de libérer facilement de l’espace de rangement dans le respect de l’environnement, mais aussi de donner une seconde vie à différentes matières souvent oubliées.

    Avec une app, ça va mieux

    Connaissez-vous l’application mobile Ça va où? de RECYC-QUÉBEC? Elle permet de savoir en quelques secondes si une matière peut être récupérée, jetée ou compostée. Pour les RDD, l’application nous dirige vers l’endroit où nous devons les déposer, par exemple un écocentre. Ah oui! C’est un outil vraiment pratique en cas de doute, car il nous indiquera si le produit recherché fait partie des RDD ou non.

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